Carrière militaire
Durant sa mobilisation, Roger Toulouse dessine beaucoup mais la peinture lui manque cruellement. il écrit à Marguerite : "Je pense au bonheur que j'avais de faire de la peinture tranquille..." Cette coupure lui permet de méditer sur son art. " ... je ne voyais pas dans mon minuscule atelier ; maintenant qu'il y a une distance entre moi et ma peinture, je comprends mieux, je suis humain en profondeur." (lettre à Marguerite, 20 novembre 1939)
Autoportrait en militaire - 1940
plume et encre noire sur papier
9 novembre 1938
Réformé temporairement par le conseil de réforme d’Orléans.
10 novembre 1939
Rappelé à l’activité et affecté le même jour à la 1ère compagnie hippomobile du train
n° 5 à Orléans.
15 novembre 1939
Rayé des contrôles et dirigé vers le C.O.A de Saint-Amand-Montrond (Cher).
Février 1940
Hospitalisation à l’école Saint-Euverte d’Orléans à la suite d’une syncope due au grand froid. L’école était transformée en hôpital pour les armées.
1er mars 1940
Sortie de l’hôpital. Affectation à la 1ère compagnie hippomobile du train n° 5 à Orléans.
Vendredi 15 mars 1939
Dirigé sur le C.O.H.T.2 (compagnie hippomobile du train n° 5) de Saint-Sever (Landes), comme secrétaire d’État-major. Il y est enregistré le 16.
Mercredi 20 mars 1940
Dirigé vers Hagetmau (Landes).
Jeudi 27 juin 1940
Quitte Hagetmau pour Samadet (Landes).
Mardi 9 juillet 1940
Il est à Montauban.
Dimanche 14 juillet 1940
Anniversaire de Marguerite.
Il part en direction de Clermont-Ferrand, puis il est dirigé vers Royat.
Mercredi 17 juillet 1940
Arrivée à Royat où il restera jusqu’à sa démobilisation.
14 septembre 1940
Démobilisé à Clermont-Ferrand. Marguerite va chercher Roger à Royat, par le train. Ils arrivent à Razès (village natal de Marguerite en Haute-Vienne) le 16 septembre 1940.
18 septembre 1940
Roger et Marguerite quittent Razès pour rentrer sur Orléans. Roger n’ayant pas encore son permis, c’est Marguerite qui est au volant de sa voiture, une Peugeot 202. Ils font
un arrêt à La Croisière (entre Bessines et Argenton) pour prendre de l’essence : une allocation de 20 litres octroyée sur le certificat de rapatriement des réfugiés par route. Ils franchissent la ligne de démarcation à Vierzon.
17 janvier 1941
Roger perçoit la somme de démobilisation de 1.000 francs à la Trésorerie Générale du
Loiret.
Démobilisé, Roger aura du mal à se remettre à la peinture. Le 28 décembre, il écrira à Marcel Béalu : "... j'espère que tu travailles toujours avec courage ; le courage me manque souvent. Je ne sais pas si tu es comme moi, mais maintenant je travaille lentement, très lentement depuis plus d'un mois que je suis sur une petite toile. Je cherche à comprendre..."
Église d'Hagetmau
septembre 2015